White noise and love will be my only drug*

Je ne sais pas de quoi de qui doki-doki sera faite cette année nouvelle qui débute dans le gris sale d’un hiver tardant à faire ses gammes. Je n’émettrai aucune résolution. C’est à peine si je suis déterminé à être sans me faire avoir. C’est à peine si j’espère qu’un matin on me dise : While you were sleeping the time changed. All your things were rearranged. J’ose quand même tendre vers plus de simplicité. C’est rien mais c’est si compliqué, oblitère un chanteur de l’Aveyron…
Cette nuit, dans le silence de ma carrée, alors que je voyais son père en soldat de la libération fantasmant Paris, j’ai pensé à Elvis Perkins. J’aimerais beaucoup qu’il y ait un peu de lui dans cet an de réflexion.

Je souhaitais embarquer son Ash Wednesday*, duquel est tiré le titre du billet, mais il n’y a pas moyen.

Là-haut : While you were sleeping de Elvis Perkins. Une version filmée joliment dans la rue.

Le blues d’Abyssinie

Ce n’est pas la fête du slip dira une habitante de l’immeuble visiblement excédée par la présence dans son escalier d’une bouleversante chanteuse folk. Les gens ne savent pas toujours à côté de quoi ou de qui ils passent.

Elle s’appelle Mirel Wagner, vient d’Éthiopie et vit en Finlande. C’est la nuit dernière que j’ai découvert son blues d’Abyssinie…

Parfois, on dirait Cohen…