La fenêtre s’ouvre: ce n’est pas toi

After the wash, before the fire, I will decay… Si tu savais qui je cite. Tu me traiterais d’impie. Enfin, peu importe. Tu es loin. Au bord de la mer. De l’amer. Oui, c’est facile. Oui, je joue les prolongations. De toute façon je suis peinard. Tranquille. Il n’y a pas un chat. Ni âme qui vive dans ces parages. Personne pour me faire remarquer que je n’arrête pas de faire mes adieux à la scène. Je ferme. J’ouvre. Je l’ai déjà écrit. Je la ferme. Tu l’ouvres. J’ai donc écouté un vieux disque pop. Au sens de populaire. Sowing the seeds of love. C’est optimiste. Hippie. Comme tu veux. De toute façon je ne vais pas te contredire. Quand j’aime. Tu n’aimes pas. De la merde aussi. Oui de la merde. Si tu le dis. Si tu savais. Je l’ai écouté religieusement ce disque quand il est arrivé. Et que j’étais seul. Et que j’avais vingt ans ou plus. Et que j’aurai dû… Le passé n’est pas passé. Je l’ai lu quelque part. Le temps passé n’est pas passé inaperçu. J’ai passé mon temps à essayer de le dépasser. Tu vois où cela m’a mené. La boucle bouclée du chat qui se mord la queue. Je regarde le ciel. Il ne m’aide pas celui-là. Je jacasse. Sec, tu rétorques. Je me cause. Demain il y aura du bruit alentours. De la musique populaire. Grasse. Celle-ci. Pas celle qui couvre des larmes de la peur. Du bruit. A s’en tordre l’hélix. Avant le silence infini qui viendra envelopper ma vie de vieille ganache. Vous ne m’écrivez pas. Tant pis.

Ce qui ne peut léviter, il faut l’embraser.