Comme une féralie joyeuse

Si je soulevais le voile d’Isis, je deviendrais donc immortel. Pas sûr que cela me chante. Je ne crois pas avoir écrit que je renonçais au Monde. Mais aux sentiments qui se déploient en moi.
Je pourrais aussi rester assis. Sur un banc, l’épaule dénudée, prête à recevoir le voluptueux imago.
Aura-t-il alors envie de frotter ses ailes à mon impétigo ?

Birds toss precious flowers*

Une hirondelle tatouée sur l’épaule. Sur la paire en fait. Une de chaque côté. La violoniste portait un débardeur noir. Le concert était captivant. Bien plus que la fois d’avant. Efrim* et ses amis ne friment pas. Ils déroulent leur musique. Faite de spasmes et de bordées électriques. J’ai bien aimé être là. Alors que je ne l’envisageais même pas le matin même. Aujourd’hui s’est passé sans écueils. Ai repris contact avec une amie de vingt ans. N’ai pas vraiment écrit. N’ai pas envisagé de le faire. Néanmoins. Moins nébuleux. Ai laissé Jack Bauer à sa solitude. A son désespoir. Qui le sauvera ? Je m’arrête ici. Silence is sexy. M’explique intimement Einstürzende Neubauten.

J’ai beaucoup regardé la violoniste quand même.

We all got born so afraid*

Pas d’émaux pour cet écrin. Aujourd’hui je me sens allégé. Cela ne durera pas. Car je suis fait à 100% de matière crasse.

Je sors ma tête des frames pour aller voir la bande à Efrim.

Don’t tell me that i am free
Cause i have not been well
Lately
[A Silver Mount Zion* / Blown out joy from heaven’s mercied hole]