Là où l’amer est passé, il revient…

Tout se transforme, même les petites phrases des petits hommes politiques. La grisaille qui se tenait obstinément aux carreaux depuis des jours a séché. C’est un mieux qui durera peu selon les liseurs du ciel. Prenons ce peu. Ces quelques gouttes de soleil qui viendront mourir sur la peau oxydée du vieil apprenti littérateur paraphraseur que je suis.

Johann Johannsson a écrit le score de McCanick, un des derniers films dans lequel a joué cette Glee Star dévorée par la came. C’est le premier disque que j’ai lancé ce matin. Johann Johannsson c’est l’homme qui joue juste au-dessus.

Là-haut donc : Flight From The City de Johann Johannsson (session KCRW).

Magnetic Tape #1 – Jóhann Jóhannsson

Je me cherchais un titre pour nommer une rubrique de feignasse qui me permettrait de poster de la musique sans faire de phrases. J’emprunte donc à Jóhann Jóhannsson, un musicien islandais qui produit de beaux disques pour grands espaces intimes.

J’espère que ça ira. Pour la nuit c’est sûr, pour le jour, je ne sais pas.

Ce morceau, avec ces images, est quand même über envoutant…