Pas un jour sans une ligne, m’étais-je promis. Hier j’ai loupé le coche, pas de quoi prendre la mouche. Je suis drôle, non ? Je ne kiffe pas ma race, Boulba, mais ça va. J’essaie d’aller sans ahaner. J’ai pensé cette nuit rédiger un petit bilan de mon année deux mille dix culturelle. Mais je n’ai jamais vu aussi peu de films au cinéma. Par contre, j’ai consommé de la série. Et écouter souvent les mêmes disques. Certains, moins récents, ont été la bande son d’étreintes inoubliables. Pas de topo curieux donc, encore moins de bilan bilieux qui titillerait l’intime. Je me souviens que Pas un jour sans une ligne était un bouquin de Philippe Léotard. Et non pas le titre de l’autobiographie de Jean-Luc Delarue. Esprit chenapan, t’es mort. Je n’ai toujours rien à boire, mais je m’enivre des riffs des suisses de Ventura. Léotard écrivait pour se taire. Hier j’ai oublié. C’est comme une encoche au bord du journal.
blabla écrit en compagnie de We Recruit de Ventura.
Une bien jolie encoche que l’on a envie de mettre dans sa poche … 🙂 Tu sais que l’eau c’est costaud , ça porte des bateaux !!! rire et lai eau tard que jamais hein !! ok , je sors …. C’est ma seconde de délire matinal 🙂 Douce journée 🙂
Bises
Vilain désinvolte que je suis. J’ai omis de te faire signe, Marie. Merci pour la légèreté.
Bises.
On trouve plus de vrais écrivains sur les blogs que dans les librairies de nos jours! Je suis venue par curiosité pour un com que vous avez laissé chez Anne Laure et je tombe sur une authentique plume d’ oiseau rare!
J’aimerais être un écrivain, orfeenix. 🙂
Merci infiniment à vous.
Léotard ne faisait pas que les écrire les lignes. Il franchissait aussi parfois – souvent – les lignes blanches… Ce que je ne te souhaite pas forcément.
En tout cas, c’est une belle idée que de vouloir écrire régulièrement.
Léotard. J’y pense d’un coup, il y avait aussi Léautaud. Je m’affranchis rarement des lignes, Gregory. Je suis bien trop sage pour ça.
Tôt ou tard on a les hauts mais aussi les bas…