J’essaie de donner un peu d’épaisseur à cette journée, mais rien ne me meut, comme disait un célèbre acteur de la mala bovida s’escrimant à prendre le taureau par les cornes. Je suis quand même là à écrire pour la peau, l’os mou et la tendresse en bordel. Personne ne parcourt ces lignes lipothymiques, faut dire que le ciel est haut et que la terre entière doit s’ébattre sur l’étang du Bois de Vincennes. Je suis le dernier des primates décatis à observer, de loin et le cul pelé posé sur le rocher, la vie qui coule sous ce jour heureux où l’été en fait des tonnes. Ce qui sied parfaitement à ce type de moment c’est la voix de Barney Sumner…
Si si moi je parcours, je cours toujours après tes phrases décapées.
C’est drôle j’ai lu décapitées au lieu de décapées.
Merci beaucoup pour ta fidélité Marieke.