Ouais, ça c’est une nouveauté, les titres du genre, ces extravagances écrivaillesques qui parsèmeront désormais ce terrain de nulle part. En attendant il flotte, c’est un décembre aux carreaux mouillés, tellement que pour voir le petit bout du début de la brillance de ce rejeton du Bien qu’est le soleil il faut soulever le rideau au début du matin calme.
J’avais dans l’idée de creuser un peu plus ici la petite excavation entamée à la cuiller en bois sur un de ces réseaux sociaux où il fait chouette d’ululer pour faire marrer autant ses amis de pailles que les aminches pour de vrai et en béton, ceux des murs porteurs, comme le chante un enfileur de peaux de reptiles.
Lanterner autour d’un mot.
Et puis je me suis souvenu que j’en pouvais plus d’en entendre certains. Tiens, comme ADN. La moindre entité présente une caractéristique qu’on s’empressera de vendre en disant qu’elle est au cœur de son ADN. Et tabou ? A tout bout de champ qu’on l’emploie, surtout pour affirmer qu’on n’en a pas. Vu l’omniprésence des individus en réaction, on se rend bien compte qu’il n’y a plus de tabous aujourd’hui, en France. Les médias livrent désormais et quotidiennement au public quantités de chroniques de la haine ordinaire. Et logiciel ? Les partis en change souvent. Il est vrai que les discours politiques ont quelques choses des séquences d’instructions interprétables et que ceux qui les portent buguent régulièrement.
De mon côté je suis tout aussi blâmable : j’abuse du mot dédié à l’écrit et de l’expression cela dit à l’oral. Mais visiblement, ma manie du dédié prouve que je suis dans l’air du temps.
Les carreaux sèches. J’ai un peu honte d’avoir lancé la chanson de ce chanteur populaire alors que je déposais ce galimatias.