Dis l’été, arrête de faire ton caquet, tu le sais que tu as joué au con tout le mois d’août. Perso, ça ne m’a pas gêné, j’aime les journées éteintes, l’eau qui vient mourir en perles sur ma baie vitrée, les cieux bas du front, l’illusion d’un improbable refroidissement climatique, et cetera et cetera. Ne fais pas ton malin pour faire marrer les marins, ne fais pas ton Jupiter en maquillant outrageusement tes manquements, c’est trop tard, c’est plié, september is coming, avec ses premiers frimas, ses feuillus qui se déplument, sa rentrée effrénée pleine de backpacks surchargés de cahiers à spirales et de stylos quatre couleurs, son Hanouna cultivant un effroyable jardin peuplé de fanzouzes ostracisateurs, sa promesse d’un nouvel album de Moztaki, et cetera et cetera. T’es mort, l’été. Ce n’est pas la peine de darder à nouveau tes rayons sur ma peau de quinqua cacochyme, je te tourne le dos pour de bon et m’en vais étreindre de chimériques neiges éternelles.