pour un soupir combien de coups ?*

Parfois ça me fait mal comme si j’avais pris un coup sous la queue. Il fait encore trop chaud, je voudrais la pluie comme dans le Seattle de The Killing. J’ai baissé le volet, ça sent la vie fantomatique le temps du weekend. Je me moque du manque de liant dans cette écriture. Depuis quelques temps il ne s’agit vraiment plus de ça de toute façon.

Comme souvent, la mélancolie* d’Alex Beaupain m’enchante.

Ceinture noire de Jude law

Il était beau Maurice Ronet. J’écoute une sélection musicale autour D’Alex Beaupain, la télé allumée. Sur l’écran muet passent les images de Plein Soleil. Il était beau et doré comme du bon pain, Maurice Ronet, dans ce film. Mais pas très musclé. Je ne sais plus. Ce que je dis. Écrit. Pense. Et puis il y a ce titre. Digne de l’Almanach Vermot. Je travaillais quand il m’est venu à l’esprit. Je travaillais sérieusement pourtant. Jude Law a repris le rôle de Maurice dans la version américaine. Take a sad song and make it better. Je n’y pensais pas ce matin. A tout ça. J’ai lâché la sélection autour de Beaupain. Je m’y ennuyais. C’est bien, il fait nuit de plus en plus tôt.

Comme la nuit nous manque parfois, le noir serait plus à mon goût.
Ces étoiles comme autant de croix, tout un ciel en deuil de nous.