Cash Investigation, Lidl, Pick by Voice et autre DG gnagnagna

Ai vu ce numéro sidérant de Cash Investigation. Je savais que Lidl était une boite infréquentable. Mais j’ai découvert, grâce à cette émission, les conditions de travail des salariés de ses entrepôts et magasins. Je ne connaissais pas cet outil de torture qu’est le Pick by Voice. Cette commande vocale qui fait de ces forçats de la grande distribution des robots. Un système de dingue ! Quand je pense que mon propre GPS me casse la tête au bout de dix minutes !

Menteur et piètre communicant.

Devant mon écran j’avais envie de hurler à la tronche de Denis Maroldt, vice-président en charge des relations humaines et sociales. Malgré son faux air de Gilles Jacob.

Lui, il fallait le voir bouger sur chaise pour se rendre compte qu’il n’était pas à l’aise et suffisamment préparé pour contrecarrer la pugnacité de la journaliste.

Menteur et méprisant.

Cela dit je fus totalement excédé par l’attitude de Maxime Lombardini, DG de Free, entreprise épinglée aussi par le programme. Lui employait parfois la troisième personne du singulier pour répondre : « Est-ce que vous savez que le Directeur Général d’Iliad qui est là depuis dix ans, qui est administrateur du groupe vous dit gnagnagna…. La réponse du Directeur Général est très claire gnagnagna…. » C’est lui le dirlo d’Iliad. Tiens, c’est malin, il dit Iliad et non pas Free.

Je suis client Free depuis des lustres, mais je ne peux pas tolérer que cette entreprise fasse de ses centres d’appels des zones de non-droit. Le pire c’est peut-être que ça se passe partout comme ça.

Mais si ces entreprises se comportent ainsi, c’est sans nul doute parce qu’en France on permet ces comportements. Nous les consommateurs de ces services, mais aussi et surtout le pouvoir (celui en place actuellement et les précédents). Un état se doit de protéger sa population. C’est sa mission première. Cela devrait être sa mission première.