Je m’engloutis dans ma salive*

Je vis une vie d’oisif. Ne brûle aucune graisse. Me traîne en calcif. M’éparpille en pensées absconses. M’affaisse. Me tripote le bouc. Émissaire amorphe d’un hémisphère à dessouder. Un homme jeune est passé. Suis mandaté par votre Thénardier pour vérifier votre état de désolation. Euh, l’état de votre isolation. Qu’il a dit à l’interphone. Z’êtes okay pour m’accorder cinq minutes de votre temps d’oiseux ? D’accord, mais rapido parce que je suis préoccupé et que mon poil dans la main qui est un baobab y me lance à cause de l’humidité ambiante. L’est monté. A mesurer des fenêtres avec un mètre laser. Un engin de feignasse bien pratique. Il a coché son papier. Et affablement s’en est allé. Tu vis, vas, gèles. Tes avoirs bien sûr. Pour ton bien-être. Tu maugréais. Tu sens le guano. Chilienne de vie (bis repetita). Tu opines. Hochet rouillé. Débarrasse-toi de tout ce lichen.

Dieu que j’aime cette chanson !

*Titre emprunté à un poète

Oil of Angels

Le pâle toqué est de retour. Dans un torrent de vocalises et de guitares aux accords flangés. J’avais envie d’Elisabeth et de son étrange phrasé. Et de mots insaisissables. Peut-être que si j’avais avalé 2 œufs à la coque tôt ce matin, cela m’aurait fait le même effet. J’ai posé mes pommes blanches sur un tabouret haut du Four-Calendar Café et je m’envoie des litres de petit lait. Ce n’est pas du meilleur, tu me diras, toi l’expert aux oreilles accortes. Puisque c’est comme ça, je laisserai celui-ci… Un sommet sans les images…