Human contact is very important

A défaut de baiser je regarde des séries. On peut vivre les deux activités lorsque l’on est richement doté. Ce n’est pas mon cas. Je travaille donc, beaucoup parfois, entre deux accès de procrastination, et je regarde des séries. Cet après-midi je me suis assoupi, légèrement, sur l’épisode de reprise de Designated Survivor. Faut dire qu’il était assez poussif, pour ne pas dire chiant. J’ai bu un Coca pour me ressaisir. J’ai levé le pied sur ma consommation de Coca depuis quelques années; cette boisson fut pourtant ma favorite dès mon adolescence. Mais c’est quand même une merde qui te file une haleine de zombie au bout de quelques temps. Trop de sucre. Trop de gaz. Je reconnais que je n’ai jamais senti un zombie de près, ni même un poney mort, ni même un bouc. Bon, là j’ai quelques canettes de Coca achetées pour un ami avec lequel j’ai bossé sur un projet. Je croyais qu’il aimait le Coca. Il se trouve que non, alors les canettes me restent sur le dos et donc de temps à autre, j’en consomme une. Ce fut le cas cet après-midi. J’ai enchaîné avec l’épisode un de la saison quatre de Z Nation. Je ne vais pas spoiler, mais certains personnages se sont fait une nouvelle couleur. Je ne dirai pas qui, je ne dirai pas où. L’épisode était sympa. Je suis encore étonné que la série en soit déjà rendue à sa quatrième saison. Je poursuis The Deuce. Il se pourrait que ça devienne une série majeure, comme HBO sait en produire depuis vingt ans. Demain j’enquille la saison huit de Blue Bloods. J’aime la famille Reagan. C’est mon rencard du dimanche. Un des ingrédients de mon petit déjeuner tardif. J’ai lu qu’un des acteurs de ce drama policier l’avait quitté et que pour cela il a fallu passer par un twist scénaristique. Je ne dirai pas lequel, mais en cherchant sur les internets on trouve facilement. Je crois que j’ai un peu de retard sur Ray Donovan que j’affectionne toujours autant. J’ai débuté Star Trek: Discovery. Je ne connais pas grand-chose à la mythologie Star Trek, mais j’avais envie de tester cette nouvelle mouture Netflix avec Sonequa Martin-Green (Sasha dans The Walking Dead) dans le premier rôle. Les deux premiers épisodes sont plutôt réussis. J’oubliais : j’ai repris Fear The Walking Dead (ça y est ça décolle), Lethal Weapon saison deux (ça marche toujours sur moi ce genre de truc; de plus Damon Wayans est irrésistible) et j’ai enfin terminé la saison trois de Black Mirror (la quatre arrivant très prochainement). Je vais sans doute tester (dès que ça arrive) Marvel’s Inhumans. J’ai bien envie de renouer avec Iwan Rheon. Lui qui fut un si gentil Simon Bellamy dans Misfits et un si vilain Ramsay Snow dans Games Of Thrones. J’en oublie surement.

Henry Rollins Z Nation hug

Je repense à une séquence de cet épisode de Z Nation vu tout à l’heure. Henry Rollins qui joue un marine de Newamerica prend une femme dans ses bras en lui disant qu’il lui faut un câlin. Geste qu’elle accepte un peu contre son gré. L’ancien frontman de Black Flag reconverti en acteur ajoutera alors une vérité vraie :  » Human contact is very important « .

Photos : captures d’écran de l’épisode 1 de la saison 4 de Z Nation.


Mise à jour à vingt heures : le premier épisode de Marvel’s inhumans est disponible. Il dure une heure vingt-deux.
Mise à jour à vingt et une heures quinze : Iwan Rheon a encore le mauvais rôle.

It’s gonna be great

Envie de rien foutre. Un poil long comme ça dans la main (voir photo). Ce n’est pourtant pas le moment, mais j’écris ça à chaque fois. Faut dire que depuis un quart d’heure je suis complètement sous le joug de cette nouvelle chanson de Peter Kernel. Quelle merveille !

C’est Mowno qui en a la diffusion exclusive, d’où l’impossibilité de la restituer ici.

Le morceau est carton, l’album le sera tout autant.

J’ai vu avec son Wicked Orchestra. Ça avait de la gueule…

Peter Kernel — It’s Gonna Be Great

Le café et l’horodateur

Je ne suis pas censé alimenter ce blog un mercredi aux alentours de midi quinze, alors que je suis blindé de boulot. Mais je procrastine depuis mon retour de ville : une course expresse pour porter un vêtement à réparer à un atelier de couture. Celui-ci est situé dans une petite rue où se trouve un petit hôtel, souvenir d’étreintes amoureuses. Ayant acheté trois quarts d’heure à l’horodateur, j’eus le temps de prendre un café au comptoir de ce bar qui fut un point de passage quasi quotidien il y a vingt-cinq ans pour un garçon solitaire et dont la terrasse accueillit les baisers ardents et les silences inquiets d’un couple exalté. Ceux du duo qui fréquenta à deux ou trois reprises un petit hôtel posé à quelques mètres d’un atelier de couture.

Cet arrêt au café fut nécessaire. Mes sorties sont devenues plus rares depuis que l’on sollicite moins le volet formations de mon activité professionnelle.

Il s’est mis à pleuvoir quand j’en suis sorti. J’y suis resté à peine un quart d’heure. Il me fallait rejoindre la voiture avant la fin du délai accordé par l’horodateur. Certes, je n’étais pas à cinq minutes près. Mais je me méfie, ici les agents ont la contravention facile. Il se trouve qu’un binôme en uniforme était là lorsque je retrouvai mon véhicule.

La radio diffuse son bruit de fond. Je l’ai allumée dès que j’ai mis les pieds dans l’appartement. J’ai lancé le Dell et une machine à laver. Depuis je n’ai rien produit d’autre que cette nouvelle entrée dans le journal.

L’expresso me reste sur l’estomac. Il est donc temps que je mange.