Alors que Cunégonde tapait lourdement à la porte, je lui tins fermement ce discours qui en disait long sur mon désir priapique pour elle : Venez ça, ma mie, que j’ensemence votre tranchée d’Aremberg z’à l’aide de ma hampe magique. Elle rétorqua de la pointe aiguë de sa voix de pécheresse alanguie : mettez-vous donc le ténia sur l’oreille, sinon je m’en vais vous broyer le chancre mou z’à l’aide de mes moules à darioles…
Réveille toi Bobby m’hurla le réveil matin. C’est l’heure d’aller cotiser. La France travailleuse a besoin de toi. Je bandais comme un cerf à peine sorti des nymphes de ce sommeil érotique. Les nouvelles de la Terre dégueulaient d’infamies. Je clouais le bec au grille info. Et me levais acrobatiquement d’un pied gauche prometteur.
Le chat chantait sa faim derrière la porte. Le félidé tournait en ondulant des vertèbres autour de ma robe de chambre. Je jetais alors nonchalamment cent grammes d’une pâtée peu ragoûtante dans son auge. Il me remercia d’un roucoulement faux cul.
Cunégonde était gironde avec un fort accent Bordelais. Ce spasme d’un rêve moribond affirma ma trique aubinale. Il fallait que je me refroidisse les ardeurs.
J’appuyais prestement sur le bouton off du computer. Et tournais la manivelle du rideau métallique. Des hectolitres de flotte dégringolaient sur nos terres assoiffées. La vision fugace des ces grandes eaux infernales refroidit immédiatement mes ardeurs. Il était temps de plier la gaule et d’enfourner ce corps encore chiffonné par le plomb d’une nuit agitée dans mon véhicule germanique…