Béance

Je ne pose aucun regard sur 2014. Je n’ai rien à en dire, pas de bilan à en tirer. Je me l’étais vendu en me promettant d’en faire autre chose que 2013 qui, elle, ressemblait déjà beaucoup trop à 2012 (le texte devient déjà chiant). 2014 fut atone (ça t’étonne si ça tâtonne ?).

La gamberge fut portée à son paroxysme hier. Puisque Janvier s’achève avec une impression de déjà vu (je vois toujours Denzel Washington en surimpression à l’évocation de cette expression). Janvier, un mois comme une anémie. Comme une idée de cette béance affective qui enfle encore et encore.

Je pense à Charb. Je pense beaucoup à ce mec. Les lunettes, les lèvres minces, le kaki aux jambes alors que je le porte aux épaules, je ne sais pas. J’ai toujours triste en pensant à lui.

A la béance laissée par ces tueurs en série.

2015 est déjà défait.

Je suis charpie.