Patère noster

Sur le porte-manteau l’écharpe oubliée qui n’a pas bougé depuis fin septembre. Dans le verre bouffé par le calcaire la brosse à dent est toujours là. Le t-shirt prêté (toujours en septembre dernier) pour la nuit pend toujours sur une patère dans la salle de bain. Des empreintes que je n’efface pas, que je maintiens comme les souvenirs indélébiles d’une histoire d’amour qui ne cessa de se mutiner.


Là-haut de furieux irlandais (Girl Band), même s’ils n’en ont pas l’air.