Ma vie sesssssuelle ou comment que je me suis disputé avec Cunégonde…

Je pourrais très bien me passer de toi, mon petit ver d’alcôve, me jeta à la face cette Cunégonde dont je raffolais de la fesse à ficelle. Je fulminais z’à l’intérieur de mon corps d’hamster rabougris. Je n’en puis plus de l’insatiable appétit de ce chibre malingre que tu extirpes de ton futal en toile de jute dès que je suis à ta portée, m’hurla-t-elle entre deux larmes de crocodiles. Il était clair comme de l’eau de rosse qu’elle suffoquait sous mes incessants coups de boutoirs. Je m’approchais d’un quart de centimètre mais elle menaça de me délier les bourses d’un savant coup de savate. Et pis t’es un assassin. Vlà-t’y pas qu’elle va encore me reprocher la disparition brutale z’et soudaine de Sob, son chihuahua ramené du Zanzibar, que j’ai écrabouillé confusément en le confondant dans la pénombre d’une soirée d’hiver avec un de ces rats musclés qui squattent les placards de mon lupanar. Enfin ça, c’est la version aux ficelles. Parce que la réalité est tout autre, Monsieur le Procureur, c’est Madame la plaignante qui a assis son gros derche à bubons sur ce clébard chétif et braillard. Que je l’avais planqué essprès sous le coussin péteur pour calfeutrer le craquement final. Que même Le Mythe Errant il était là et qu’il a dit que ça faisait le même bruit qu’un ortolan qu’on dépiaute à coup de dents jaunes. Une des larges battoirs de Cunégonde s’abattit sur mes abattis et me ramena à la raie alitée. Espèce de petite bite, vomit-elle, je te lâche définitivement la grappe. Je pars retrouver les bras musculeux de qui tu sais. Bah non, je sais pas, parce que je ne sais pas si tu sais mais j’improvise ce texte et que là qui tu sais et ben y a que toi qui sais. Mais rejoins-le ton souleveur de fonte à la bistouquette atrophiée, lui dis-je en lui lançant un dernier regard d’airain… (à suivre)