Lundi. Pizzas chez M, avec sa doublette de presque quatre ans. A. avait demandé de mes nouvelles quelques jours avant. C., avant son dodo, me demandera de ne pas oublier d’en donner encore. Les frangines au diapason. Les enfants sont des miracles. Elles furent bruyantes, énergiques, drôles, la fatigue les envahissant tout de même. « On n’a pas le temps d’aller à l’école« , me dit A. Quoi de plus normal en période de vacances scolaires. Je piquais, A. n’a pas apprécié le bisou d’avant le sommeil. Les hommes et leur barbe.
C’est couillon, mais ça m’a rappelé les rougeurs de L. après les baisers, quand parfois mon visage était bouffé par les poils. Souvenir dru pour elle, mais tellement doux pour moi.
Les mômes, ces fées fabuleuses, finirent par céder à Morphée. Les soirées avec M. m’apaisent. J’écoutai ses souvenirs, les femmes de sa vie. Avec la musique et le vin comme fil rouge. Je repars toujours de chez lui avec une chanson qui grignote le cœur et l’âme. Comme ce Mistress of Song de Peter Astor.