Les clowns ne sont pas tous au cirque

Que fais-je ici ? Je suis cuit de l’inspiration depuis des mois. Je me suis tellement censuré, qu’à force j’en ai perdu mon mojo. Je voudrais être peinard, me livrer en laissant tomber le peignoir, confier ce qui m’habite et, pourquoi pas, montrer ma bite.

J’ai réentendu cette chanson une nuit. Tu te rends compte, Peter Milton Walsh est dans mes contacts Facebook. Mon compte est désactivé. Mais de toute façon je n’ai jamais échangé le moindre mot avec lui. Je vois juste que c’est un mec sensible qui a du goût. Je le savais déjà en écoutant ses disques. Je ne sais pas pourquoi je raconte ce genre de truc. C’est la chanson la plus triste d’un album paru en 1995. Des fois j’ai envie de retourner là-bas. Quand l’internet n’existait pas, quand je ne craignais ni le désamour ni la désamitié, quand j’étais encore un fils un frère un oncle, quand tout ça n’avait pas d’importance. 95, 94, 96, 93, 92… peu importe. Là-bas.

Je crois que je préfère ce clip malheureusement non accessible quand on l’embarque.

https://soundcloud.com/chaptermusic/the-apartments-black-ribbons

Lessive. Hobbit. Past Present Future.

Maintenant, au roulement du tambour à laver son linge sale sans famille il est dix-huit heures. Le jour lutte. On guette la rallonge, La nuit se donnant moins vite, promesse d’un nouveau printemps en enfilade.

Faut patienter. Mercure glagla, mais ciel doré.

Le Hobbit, dernier épisode, c’est laid de l’image, mince du scénar, épais de la bataille.

Past Present Future, c’est une compilation pour fêter les quinze ans d’un label animé par des mecs qui ne se la racontent pas. Le lien demain.

Le bouquet d’absences ne se fane pas.