Décembre et ses orgies arrivent. Je ne les aime pas. Peut-être parce que je sais que je les vivrai seul. J’y pense tout de suite. Allongé sur le lit, Transmission Impossible de Billy Mackenzie dans les écouteurs, la télé allumée.
J’ai retrouvé depuis quelques temps mélas et khōlé. Ils me chargent d’une espèce de lassitude. J’ai pourtant vécu une partie de la journée léger, dans l’atelier d’une plasticienne. J’étais fasciné par tout ce travail. Et il y en a encore au bout des doigts de cette femme dont l’inspiration n’a jamais connu l’essoufflement.
Tout à l’heure, revenant du chômage, j’ai un peu lu les poèmes de Houellebecq. Ceux du Sens du combat. On se moque de Houellebecq et de sa parka, mais c’est vraiment un écrivain.
J’ai rompu la Transmission. Mais je reste avec Mackenzie. Et laisse le monde avec ses bruits. Je ne supporte plus les séquences et les analyses des séquences.
Photo : Dream sequence #10 de Giara / / Susanne Stoop.
Transmission Impossible de Billy Mackenzie est en écoute dans le Désert.
On échange si vous voulez, moi j’aimerais bien rester seule en décembre.
Vous croyez qu’on peut échanger les Noël, comme d’autres échange leur famille ou leur appartement ? 🙂
Oh oui, je crois en toutes les idées assez débiles pour ajouter de l’intérêt à ma vie. 🙂