un lundi au curare

Enculé. Adjectif soigné pour pointer une salope de ma trempe. Ouais, je nage en pleine allégresse, c’est un lundi au curare. J’ai de la moelle à frire. C’est une de ces journées où ma peau de lépreux part en lambeaux, où ma fatuité de petit lard me suinte par tous les pores. Je suis bon à pendre et à équarrir. On alignera sur le plan de travail les glaviots de rogne qui m’obstruent l’œsophage ! Elle était où la lumière aujourd’hui, bordel de merde !? La nuit dernière le ciel était un si beau champ d’étoiles. J’avais enfilé une allure de chaton, arrosé mes pommes de terres de fromage et de vin rouge, je ne kiffais pas plus ma race, c’était juste un souffle court sur le phrasé de cette voie en cul de sac. J’en ai marre de cette vie maffieuse où l’on te flingue les sentiments au moindre pet de hase. Peu importe, demain il pleuvra. Je découperai alors d’autres ténèbres pisseux au volant d’une voiture allemande. Pour gagner un improbable Eldorado.

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