Le vent qui s’engouffre et l’eau qui perle aux murs. Les trains qui ne partent pas, le jean qui craque aux genoux. La fatigue derrière l’œil azur et baleineau. Je me dis que la mer doit être belle secouée comme une nappe à la fin d’un banquet par ce Joachim, convive aux manières rustres d’un zéphyr né de l’hiver. Desertshore va bien avec la risée qui s’infiltre dans nos gouffres. Du poète je retiens cet éclat : C’est par incapacité de vivre que l’on écrit. C’est par nostalgie d’un Dieu que l’on aime. Un livre, c’est un échec. Un amour, c’est une fuite*.
* Christian Bobin, La part manquante.