Seul et plein de tics

J’ai sué des mirettes en fin d’après-midi. C’est te dire où j’en suis, journal infatué. Je ne suis rien, ça me fait un peu chier de l’écrire. Même pas cet oiseau aux avant-postes.

Une séance de luttes

« Je veux savoir ce que je peux attendre de ma bouche sur la tienne ». Dimanche de pluie. Je termine l’après-midi au milieu des luttes amoureuses chorégraphiées par Jacques Doillon*. Ces séances me captivent. Doillon est définitivement le cinéaste du verbe. Cela faisait un moment que je n’avais pas vu un de ses films. Je regarde, j’écoute, je m’enfourne les dialogues jusqu’à la garde. « Je veux savoir ce que je peux attendre de ma bouche sur la tienne », dit Elle. Je tressaille. Je retrouve dans ces mots mon Elle à moi. Nous nous bagarrons aussi. Avec toute la violence que recèlent nos deux mondes. Mais sans la proximité physique, charnelle, des deux acteurs qui évoluent dans le film. Nous nous esquintons quand même comme deux beaux diables.

J’ai aimé ce grand film. Qui conclut de belle manière un week-end abandonné à la solitude.

Christmas In Adventure Parks de Get Well Soon ira bien ce soir…

*Mes séances de lutte.

Crédit photo : image extraite du film.