Revenir. Partir. Serrer la louche à Claude de la main gauche. Le myope hagard, coq laid blessé sur ses ergots dressé, se fait lion à nouveau indompté. Pâtir. Mais revenir.
J’ai lu d’autres journaux et ça m’a donné envie. J’ai parlé d’Afrique avec une jeune Bassa. Elle rit beaucoup. Elle est joyeuse. Elle, la jeune Camerounaise qui n’a vu son pays qu’une fois, était heureuse de parler à ce petit blanc qui avait vécu sur la terre de sa famille pendant dix ans. Je volerai encore du temps à la petite entreprise pour le thé et la joie. Et le rire en cascade. Parce que c’était ça et pas autre chose.
Éclore. Ou plonger dans une piscine pleine de chlore. Laurelei. Je crois que les vagues te submergent. Je plagie sur mon transat en solitaire. Le poète esthète et la nageuse rageuse. Je préfère la Laurelei quand elle chante l’amour dans le grand bain. Si reine, quand elle ondule dans les bassins. Il te faut un troubadour américain pour te dédier un petit folk. Laure. Belle entre toutes.
And laughing you off
With non chalance
Écrit Joseph Arthur*. Elle est jolie la fille qu’il photographie. Cerise said she would drive. Merci alors.
A Agnès pour la respiration. A Sophie pour l’inspiration. Et à Maaarianne pour Jo.