When the bird’s got to die

Oh mais que c’est beau, ce jour qui enlace infiniment le soleil ! Les baisers de printemps réchauffent le cœur. Je contemple le beau spectacle de derrière la baie vitrée. Sur laquelle viennent s’assommer les mouches à merde. Ce dimanche copieusement arrosé de la générosité d’Hélios refuse d’en finir. Je patiente en écoutant de la musique. En ajoutant quelques mots à ce journal extime. L’animal est venu me chanter une histoire de chat avant de remplir son panier d’osier. Je récite les paroles d’Antony. Elles sont celles-ci : Hope there’s someone who’ll take care of me, when i die, will i go. Et puis raisonnent celles du it boy velu de la pop musique française. Je me marre. J’aime aussi l’amour et la violence. Dis-moi ce que tu penses de ma vie. J’imagine tous ces dimanches à la sauce barbecue. Auxquels j’ai échappé. Et caresse ma barbe écrue. Demain sera laborieux. Je la verrai elle. Je ne l’aime pas parce qu’elle en oublie d’être légère. Elle s’assommera comme n’importe quelle mouche à merde sur ma bouche bée. Je l’éviterai autant que possible. Même si elle me parle de ses oisillons. Et si je fomentais avec mon moustachu à quatre pattes un raid sanglant sur sa Canari bay ? Le jour dévale enfin la pente. Je rêve d’une lune blonde et d’une nuque longue.

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