Pg.lost, c’est totalement mystérieux et pas tenable en soi un nom pareil. Je ne vais pas chercher à en savoir plus sur ce groupe. Je l’écoute, point barre. J’ai des envies de baise. Alors je me gave de sucre, du plus mauvais, celui contenu dans cette boisson américaine que je n’ai pas envie de nommer. Je suis de plus en plus remonté quand j’écris. J’ai cette vision du chien qui est en moi, ce chien perdu dans une rue de rien, avec ce bout de laisse qui traine par terre. Je ne sais plus quand je me suis retrouvé là, au beau milieu des poubelles, nu comme au premier jour. Depuis quand ne t’a-t-on pas torché le cul, Moody ? Depuis quand n’es-tu plus ce fils, bon et pleutre, petit bâtard ? Il ne fait pas de doute que ce vieux garçu ne gît plus dans aucun cœur. Je ne sais pas ce que je donnerais pour me saigner les gencives sur une peau crémeuse. Je me traine pourtant à quatre pattes comme le dernier enfant de ce terrain vague. Comme la dernière rumeur d’un monde abandonné.
le disque de Pg.lost qui servit de point de départ à ce texte est à entendre dans cet espace.