Je bois un peu. Cette nuit, à une heure trente du matin, j’ai essayé. Je n’y suis pas parvenu, malgré Prahanien de Pg.lost, malgré tout l’album finalement. La télévision était ouverte sur la tragédie d’un tunnel.
A cette instant le chanteur dit que c’est au pied des rivières que la vie a bougé. J’use ce disque sans arriver à écrire par-dessus. Cette nuit, ma laideur – reflétée dans le miroir d’une salle à peine refaite – fut le sujet de ma tentative. J’abuse d’un disque qui ne me donne aucun mot.
Il a plu toute la journée. Au fond ça me va. Au moins lui, le ciel, me laisse un peu de répit. Écrire est devenu… Quelle prétention que cet écrire que j’emploie connement, alors que je ne fais rien d’autre que baver une existence atone.
Je me souviens du temps jadis de la légéreté. De nos corps emboités pour l’éternité.
Je ne m’accommode pas des restes de cette vie.