White noise and love will be my only drug*

Je ne sais pas de quoi de qui doki-doki sera faite cette année nouvelle qui débute dans le gris sale d’un hiver tardant à faire ses gammes. Je n’émettrai aucune résolution. C’est à peine si je suis déterminé à être sans me faire avoir. C’est à peine si j’espère qu’un matin on me dise : While you were sleeping the time changed. All your things were rearranged. J’ose quand même tendre vers plus de simplicité. C’est rien mais c’est si compliqué, oblitère un chanteur de l’Aveyron…
Cette nuit, dans le silence de ma carrée, alors que je voyais son père en soldat de la libération fantasmant Paris, j’ai pensé à Elvis Perkins. J’aimerais beaucoup qu’il y ait un peu de lui dans cet an de réflexion.

Je souhaitais embarquer son Ash Wednesday*, duquel est tiré le titre du billet, mais il n’y a pas moyen.

Là-haut : While you were sleeping de Elvis Perkins. Une version filmée joliment dans la rue.

La double peine

Comme à chaque fois la double peine. Tu ajoutes un maillon à ta chaîne parce qu’il faut protéger le joyaux, le précieux, le sentiment ultime qui dit à la mort va te faire foutre. Tu renonces pour mieux jouir de ce que la vie t’offre au compte-goutte et finalement tu te réveilles debout face au glacis, le silence plénipotentiaire comme unique partenaire.

Là-haut : De ceux, extrait d’un album à venir de FAUVE ≠

Sickly sweet

C’est drôle, on se plante devant le truc avec la volonté de lâcher son bazar, mais y a que dalle qui vient. L’ai-je dit déjà ? L’amour les mots la doublette qui ferait de ma vie un paradis si je parvenais à les vivre sans entrave. Mais les mots fatiguent. Les vils les outrageants surtout. Qui ne cessent de faire campagne contre moi toi nous. Ils ne sont plus les porte-parole du désir du manque et de l’attente, ils sont cris de guerre de rage de désespoir.

Là-haut : How We Lost s de The Stargazer Lilies