Ah le manteau de pluie ! Il pèse lourd sur les épaules du jour, pour le peu que j’en vois, faut dire que je n’émerge pas avant midi et qu’au matin frisquet des départs je préfère le soir ardent des retrouvailles. Rien à voir, mais j’écoute des disques anciens, des choses qui ne composeraient pas ma discothèque idéale, des albums qui accompagnèrent pourtant ma longue solitude adolescente. Je ne me laisse pas entrainer volontiers vers l’arrière. Même s’il suffit d’une drache incessante comme celle de ces dernières heures pour me rappeler des saisons africaines. C’est donc de la nostalgie de pacotille que ces disques nourrissent mollement. Retournons donc astiquer toute cette verroterie…