summerderire

Je les vois venir les jours longs comme le bras à suer ma race d’une pièce à l’autre à me faire jouir sur le ventre en pensant que tout ça n’est pas fait pour moi que je suis un homme de peu avec de petits besoins comme a dit mon père qu’un jour tout ça finira mal tronçon de nationale ou pas, je les entends mugir les nuits au djembé écrasées de chaleur la queue à pleine main et le sang qui monte aux tempes en meuglant la honte d’être venu immonde et couard un après-midi de juillet, il arrive cet été pourri que mes iris drainés ne pourront pas noyer.

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