Je viens de jeter un œil rapide aux statistiques de ce blog. Elles sont faméliques. Mais ai-je vraiment envie qu’on me lise ? A l’époque de 20six* – c’était bien avant l’avènement de Facebook – les choses se mettaient en place sans trop d’effort. Aujourd’hui pour promouvoir ce contenu – je parle comme le community manager que je suis parfois – il faudrait, entre autres, que j’ouvre et administre une page Facebook dédiée. J’ai fait tout ça jadis. Avant de me raviser. Avais-je vraiment envie que tous mes amis et contacts sachent que souvent je fais sous moi ?
Facebook a presque tué le truc. Et la vie merdeuse aussi. Quand on ne débite pas grand-chose de son tronçon d’existence, il n’y a pas grand-chose à raconter. Je n’ai pas le talent pour déplier ma routine à l’écrit, je ne suis pas assez observateur pour décrire les petits mouvements quotidiens de mes contemporains…
Je pourrais raconter que j’ai fait une panouille pour un documentaire autour d’un de mes amis musiciens. Que c’était amusant à vivre. Que je me suis surpris à aimer l’exercice, alors que je ne supporte ni ma gueule, ni ma vile carcasse, ni même ma voix…
Non, ça n’a aucun intérêt.
Par contre, j’attends avec impatience le triple live que Sophia s’apprête à sortir.
Tout ça ne fait pas avancer le schmilblick…
Les jours raccourcissent, l’automne est là et ça me réjouit.
*Les posts de 2005, 2006… furent publiés sur cette plateforme.